Amandine Dupuy sera présente parmi nous, vendredi 17 novembre 2023, en ouverture de notre Assemblée générale,  pour nous présenter l'ADEAR 28 (Association pour le développement de l’emploi agricole et rural d’Eure-et-Loir), dont elle est membre du Conseil d'Administration.

LIRE l'article "Découvrez notre partenaire sur le territoire : l'ADEAR 28"

Vous avez pu entendre son témoignage de femme agricultrice, mardi 17 octobre 2023, lors du débat qui a suivi la projection du film de Delphine Prunault "Moi, agricultrice".

LIRE le reportage : "Beau succès pour notre soirée ciné-débat «Paysannes : ces femmes qui font vivre nos territoires»

 

Amandine est partenaire de l'Amap'tite Terre de Lèves

Portrait d'une agricultrice bio dans le Thymerais (Eure-et-Loir)

Amandine Dupuy est productrice de céréales, gérante à la Ferme Dupuy à Challet (entre Chartres et Dreux) depuis 2017. 

Dans un documentaire d'Alexandra Riguet "Retour à la terre avec Amandine Dupuy" projeté sur France 5 en 2020, elle témoignait sur sa démarche :
"Dans un village de 350 habitants, dans la Beauce, le grenier à blé de la France, connu pour ses traitements chimiques, Amandine Dupuy, 37 ans a repris les rênes d’une exploitation familiale de 150 hectares. C’est une pionnière dans cette région où seules 3% des terres sont en bios. Elle a fait ce que Pierre-Yves, son père n’avait jamais osé faire, pris dans l’engrenage de l’agriculture intensive. Il l’accompagne dans ce projet de reconversion mais leurs caractères tempétueux se heurtent, parfois jusqu’au bord de la rupture. Au risque de mettre en péril la pérennité de la ferme."

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Lire aussi son témoignage dans un article de Floriane Louison paru le 14 juillet 2023  sur Mediapart : 
"Agroécologie : des fermes exemplaires plombées par la crise du bio et le dérèglement climatique"
EXTRAIT :
« Je ne veux vraiment pas repasser en conventionnel, je veux au contraire qu’on soit plus nombreux en bio », insiste Amandine Dupuy, une agricultrice du GIEE installée à Challet, dans le Thymerais (Eure-et-Loir). Les pesticides et les engrais n’ont pas d’avenir. C’est une aberration écologique de les produire comme de les mettre dans la terre. » Son grand-père en est mort, victime d’une maladie Parkinson reconnue comme maladie professionnelle. Son père a souffert lui aussi d’un métier imposé, épuisant et pas assez rémunérateur. Son retour à la terre à elle devait briser le cercle destructeur.
« Quand ma grand-mère est décédée, ça été une évidence pour moi de reprendre la ferme de mon père, et c’était aussi évident d’aller vers un modèle qui a du sens. » Elle convertit les 150 hectares cultivés par sa famille depuis le début du XXe siècle en bio. « Mon père, quelque part, il était content de cette conversion, mais il avait peur. » De la nouveauté, peur pour elle et de l’échec, peur aussi de faire autrement que les autres et des commentaires dans le milieu agricole local. « Papa, il avait honte. »
Elle avance mais avec des bâtons dans les roues. L’année dernière, elle a perdu une partie de son sarrasin, contaminé par un herbicide autorisé mais extrêmement toxique, le prosulfocarbe, pulvérisé dans les champs alentour quelques jours avant sa moisson. Les niveaux dépassaient près de 100 fois la limite maximale, rendant ses céréales impropres à la consommation humaine comme animale. Elles sont parties brûler dans un méthaniseur.
Vendredi 17 novembre 2023, lors de notre Assemblée Générale, Amandine Dupuy viendra nous présenter l'ADEAR 28 (L’Association pour le développement de l’emploi agricole et rural d’Eure-et-Loir) association dont elle est l'une des administratrices.
Elle nous racontera les principales activités de l'association, ses spécificités, les projets en Eure-et-Loir. 
Avec elle nous pourrons envisager quelle pourraient être les  sujets et occasions de coopérations entre l'ADEAR 28 et nos AMAP.