Un article initialement publié sur le site du VAL PRIMBERT, nos éleveurs - fromagers de brebis 

La ferme vient de se doter d’une nouvelle bergerie, simple d’utilisation, fonctionnelle et adaptée à un troupeau de 360 brebis.

On a pris la décision il y a un an. Nous voulions surtout de ne pas épuiser les gens qui travaillent avec nous et investir pour que ça soit simple pour tout le monde. L’idée première était d’avoir un outil fonctionnel, simple d’utilisation et qui ne soit pas au détriment de notre santé. Il fallait mécaniser la distribution de foin et de grains parce qu’on était arrivé à distribuer 300 kilos de grains et un peu plus de 500 kilos de foin par jour, tout ça à la main sur des quais qui ne correspondaient plus à la taille qu’avait pris l’élevage. La première bergerie était faite pour 120 brebis et aujourd’hui on en a 360. On voulait mécaniser la distribution avec des tapis d’alimentation comme ça on peut charger le foin à un point fixe, sans difficulté, et on a un chariot qui distribue le grain sur les cornadis, ce qui permet de ne pas porter le grain.

Avoir du lait toute l’année
L’une de nos principales motivations était de diviser le troupeau en deux pour avoir du lait toute l’année. On a fait deux lots de 180 brebis en mettant les béliers au début de la période des chaleurs, après le 15 août pour le premier lot, et en les mettant à la fin des périodes de chaleurs, c’est-à-dire début janvier pour le deuxième. On a ainsi réussi à décaler nos troupeaux naturellement, sans hormones artificielles, pour avoir une mise naturelle aux béliers et avoir ainsi deux agnelages étalés.

Un nouvel outil à la taille du troupeau
On a dû refaire une bergerie parce que l’ancienne bergerie était trop petite, et avec les nouvelles contraintes on a dû revoir notre copie. On a utilisé un bâtiment qu’on avait déjà sur lequel on a fait quelques modifications (entre autres un auvent), mais surtout pour ne pas réinvestir comme des malades et pouvoir adapter ce nouvel outil à la taille de notre troupeau et à nos objectifs de faciliter la distribution de fourrage, la gestion des lots, l’abreuvement, l’observation.

Une salle de traite performante
Pour la salle de traite, c’est pareil. L’idée c’était d’avoir un outil simple et performant. La nouvelle salle de traite permet d’identifier chaque bête puisqu’elles sont bouclées. La machine lit la boucle et adapte le temps de traite et la quantité de nourriture qu’on donne par brebis, ce qui permet au trayeur de ne se consacrer qu’à son boulot de trayeur. Ce qui veut dire que les 16 brebis rentrent sur le quai, la machine a déjà identifié chaque brebis, on appuie sur le bouton pour lancer la traite et la machine sait combien de temps elle doit traire la brebis et quelle quantité de nourriture elle doit lui donner. C’est très intéressant quand on doit passer 200-250 brebis sur le quai pour gagner du temps et surtout ne pas s’encombrer la tête de plein de trucs à vérifier.
Pour la salle de traite, c’est pareil. L’idée c’était d’avoir un outil simple et performant. La nouvelle salle de traite permet d’identifier chaque bête puisqu’elles sont bouclées. La machine lit la boucle et adapte le temps de traite et la quantité de nourriture qu’on donne par brebis, ce qui permet au trayeur de ne se consacrer qu’à son boulot de trayeur. Ce qui veut dire que les 16 brebis rentrent sur le quai, la machine a déjà identifié chaque brebis, on appuie sur le bouton pour lancer la traite et la machine sait combien de temps elle doit traire la brebis et quelle quantité de nourriture elle doit lui donner. C’est très intéressant quand on doit passer 200-250 brebis sur le quai pour gagner du temps et surtout ne pas s’encombrer la tête de plein de trucs à vérifier.

Un outil fonctionnel
On a pris modèle pour cette salle de traite sur des fermes en Aveyron qui ont beaucoup de brebis lacaune, comme les nôtres. Ils traient sur des quais de traite 300-350 brebis à l’heure. On ne veut pas forcément aller vite mais avoir un outil fonctionnel. Et surtout qui ne tombe pas en panne parce que c’est la quatrième salle de traite qu’on monte sur la ferme et de fil en aiguille on a voulu acheter un outil de plus en plus performant et neuf, parce que jusqu’à présent ce n’était que de l’occase. Qui dit neuf dit tranquillité au niveau et des pannes et du SAV !

Que du bonheur pour les brebis !
 
Voir le diaporama complet des étapes de la construction sur le site du Val Primbert
 
LIRE AUSSI notre reportage de mai 2023 "Chez les brebis du Val Primbert"
Voir la page dédiée au Gaec du Val Primbert dans notre site